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Mon chien tu n’as pas sommeil
De toutes ces lourdeurs
En-route vers le brouillard, le marché aux confettis
Pour le plaisir
Viens chez moi il y pleut des enluminures
Ma maison est pleine à craquer de ribambelles
Oh comme c’est joli le noir, les pieds au sec
Toujours la même métrique pour le grand orchestre
Sous la voûte de l’opéra mousse
Ö désordre mon porte drapeau
Petites vies, pas le temps de germer que le soleil fout le camp
Pas le temps de boire c’est déjà le fond du verre
Je me souviens, c’était vivant
Du nerf
Comme les nuits sont lourdes

Aller vivre là-bas avec les taupes à six rêves sous la terre
Aride qu’elle était la saison des féeries
Trop salée qu’elle était, la colombe
Escapade à plusieurs sous un ciel d’orages
De la foudre dans les poches
Tant de voix si peu de paroles
Tant de voies si peu de voyages
Ma poussière
Continue ta route
Chien fidèle