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Quand on cherche un jeton dans la poche trouée,
Pour un tour de manège, un tour de voiturettes,
Quand on cherche à la fête un reste à déterrer
Pour donner à l’espoir à manger quelques miettes.

Quand on va sous la pluie se sentant nulle part,
On se dit c’est la vie qui pousse dans la houle
Tous ces gens occupés, tous ces hommes hagards,
Et mon coeur ce navire amarré à la foule.

La présence de toi fait mine d’apparaître,
Ce n’est qu’une passante une femme entre toutes.
Je m’endors en crevant le front à la fenêtre.
Regarder tous ces gens qui vont tracer leurs routes.

La minute adorable a sombré sous les heures,
Le temps passe et ne garde au fond, plus rien de nous,
Il nous prend dépourvus, nous assiège de leurres
Pendant que par derrière il prépare un grand coup.

J’ai devant moi ces jours qui ne me disent rien,
Je n’ai plus qu’un grand vide à couvrir de sommeils
Et le temps que j’oublie, ton souvenir revient.
Je cuis au désespoir, comme d’autres au Soleil.