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J’ai rien de plus à en dire. Elle est morte, c’est tout. Le château de sable. Elle est pas là. Hier elle l’était. Si bien qu’aujourd’hui les retrouvailles sont tombées à l’eau, sans rien de plus à en dire. Vivante. Elle n’est pas loin. Elle est pas là. Je n’ai rien de plus à raconter et à entendre. On en parlera plus. J’y penserai encore longtemps. Ça pousse, dedans, c’est pas qu’un mal. Vivace. L’écharde. Elle est où la sortie. Elle aurait pu m’expliquer. Je n’ai rien fait. Je suis innocent. C’est à peine si j’ai touché la cage. Le loquet, j’ai pas osé. C’était bien lourd. Je la cache. Y a rien à faire. C’est fini. Roulement. Je vais bientôt dormir. Je travaille patiemment. J’ai rien fait que travailler. Le deuil. Le seuil c’est pareil. Des photos peut-être. Elles ne me font rien. J’ai tenté le coup. J’ai pas mal. C’est pareil. Un peu plus. Beaucoup, c’est tendre. Qui sait si je pourrai le faire. Ça continue. C’est entendu. Je pourrai bien aller m’asseoir là bas, tel que quelqu’un. Quelque part. Ça manque. À l’abri. Ça manque toujours de quelque chose. Rompue, sans bouger. Tandis que la tête elle-même levée dans les angles un instant. C’est elle. Ma raison se rhabille. Le rideau se tord de ne plus se savoir là. Plus rien. L’habitat, rentré, avec son être en moins dans les mains. La gêne obscure qui n’arrive pas à être la tristesse. Foetus mélancolie. L’imagination comble. Pas tout à fait de l’indifférence. Loin de là. Ça ne sort pas. Ni ne veut rentrer. Ni ne veut rien du tout, au fond, sur ses lests. Déjà éteint. Avec la lumière, et le reste. Les papillons. Pas plus. Les étoiles, parfaitement ponctuelles. Pas plus.