par fc | Juin 10, 2014 | Clous | 625
Les choses sont pourtant souvent haïes avant d’être vues. Voire haïes parce qu’elles n’ont pas été vues. Et ceux qui voient ne savent plus haïr.
par fc | Juin 3, 2014 | Bagatelles | 624
Les chats ne m’ont pas toujours donné l’impression de faire partie absolument du règne animal. — Crédit photo inconnu.
par fc | Juin 1, 2014 | Arctiques (Journal) | 623
Pour Platon, les Hommes furent un jour séparés en deux, condamnés pour le restant de leurs jours à rechercher puis à tenter vainement de se fondre dans la moitié manquante. Pour Camille Claudel, l’absence qui la tourmentait était plus nébuleuse. Verlaine...
par fc | Mai 21, 2014 | Arctiques (Journal), Chaparral | 622
Les bons professeurs de dessin enseignent à domestiquer au mieux le flux des pensées. La main n’est pas loin de jouer le rôle de sismographe, captant et mettant au jour crû les tremblements du dedans et les dialogues intérieurs du type « je sais pas faire les...
par fc | Mai 21, 2014 | Arctiques (Journal) | 621
Une douleur ancienne, diffuse, sans nom, sans cause, est revenue. L’ai-je réclamée ? Probablement. Comme on réclame la part manquante de soi. Plutôt que de la repousser, ne devrais-je pas la laisser me dévorer ?
par fc | Mai 19, 2014 | Poèmes | 620
Bonheur sur la terre étranger virant au bleu puis au noir qui s’élève et va avec ses couleurs changeantes se perdre dilettante, naufragé fugace ou fixe dans un corps de bonheur sur la terre lui-même dans le noir et sous le jour avec ses voix qui nous disent d’aller...
par fc | Mai 18, 2014 | Arctiques (Journal), Poésies | 619
Passée, déjà. C’était hier. Son nom : et puis quoi ? une rose dans sa main. terminé. les jeux dans le jardin. terminé. ses os dans la terre. passée, déjà. avec les pluies. le vent. de la poussière à la fin. voilà tout. de la poussière et quelques images. restées...
par fc | Mai 18, 2014 | Poésies | 618
Où es-tu. dans les angles. nulle part. au milieu. au coin. dans les beaux draps. dans le ciel. entre deux eaux. sous un beau jour. fais-tu le ménage. vas-tu aux mirabelles. à l’étranger. dans l’inconnu. avec un inconnu. seul. seulement avec un inconnu....
par fc | Mai 14, 2014 | Arctiques (Journal) | 617
Quoi que ce soit d’abondant blesse, quoi que ce soit précisément, délivre, emprisonne par la même occasion, retient ou extirpe, c’est du pareil au même quand, éloigné et revenu, étiré au loin, revenu au centre, dans un même élan brisé qui n’en finit...
par fc | Mai 14, 2014 | Arctiques (Journal) | 616
Nulle part rien où quoi, rien. Rien. Néant. Non pas que l’envie manque, non pas qu’un feu ait cessé de hanter. non pas que les nuits ne soient plus riches, non, mais elles sont riches seules, seules, avec rien ni personne, ni trace de ce qui est parti et...
par fc | Mai 14, 2014 | Poésies | 615
C’est tout, j’abandonne, je n’ai plus rien à dire. Je commence à peine. redevenir animal, peut-être. regagner le loup. l’écrevisse. Ça recommence. C’est inutile. Il y a tant de bruits. En rajouter. En rajouter. Ceci me dégoûte. creuser....
par fc | Mai 13, 2014 | Arctiques (Journal), Poésies | 614
Qu’ai-je oublié moi, tout. je ne me souviens pas. le creusement. Les mémoires. Elles se retirent. Vagues. Je n’ai pas de mémoire. Disparues, voies lactées : disparues. Je file. ou coule le long. Le long. délicatement. détachement d’une mémoire , l’une après l’autre,...
par fc | Mai 13, 2014 | Poésies | 613
J’ai rendez-vous demain matin je ne vais pas y aller j’ai rendez-vous pour ne rien voir de ce quelqu’un parce que je n’aurais pas parlé je parle sans cesse trop c’est trop au moins voir quelqu’un et sinon ce sang d’encre...
par fc | Avr 19, 2014 | Clous | 612
Poser son attention sur des milliers de choses Ou sur une seule et même chose avec des milliers d’yeux
par fc | Mar 3, 2014 | Arctiques (Journal) | 611
L’univers est peut-être une immense machine à répondre aux vœux secrets des êtres. La magie respire quelque part, quand bien même elle est absente. Elle est peut-être derrière le rideau, sous l’abattant du piano, dans les antennes du homard. Nous pourrions...
par fc | Fév 9, 2014 | Poèmes | 610
Je dédie, pendant qu’il est encore trop tard Ce mince fragment désuet de lignes courtes À jeter au puits, qu’il soit matériel ou plus communément, immatériel, ce vœux si plein de pressentiments variés qui valent la peine chacun d’être dits tour à tour… de la même...
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