J’aurais tant aimé recevoir quelques mots, qui auraient dit que tout n’avait pas été vain. Que les poèmes et les lettres tressées, pour l’édification des coeurs, n’étaient pas lettres mortes. N’étaient pas langue morte. Que le grand poème que nous avions dessiné n’était pas une de ces mosaïques tibétaines, vouées à disparaître, se délier sous les forces lentes du temps et de toutes ses brisures.
Aussi fortes soient ces pensées, aussi profonds soient les soupirs et le vent, parlant le plus familier des langages et les plus empli d’espérances, non rien de tout cela n’a finalement perduré. Mon coeur a sombré dans l’océan immense et je n’ai plus mes élans de vie. Je n’ai plus le murmure des étoiles.
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