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Conte défait.

J’ai traqué le lion sur la banquise.

 

Colorimétrie

Cercle Polaire

 

 

Le vertige nous vient de nos ancêtres, les singes, ceux-là là-bas, soi-disant nos grands frères, aux fesses peinturlurées. C’est de leur faute, le vertige, eux qui vivaient dans les arbres et qui n’avaient, pour principal prédateur, que le vide.
Ça nous est resté dans nos cellules, leur vieille peur de la chute, maintenant nous voici poètes, à parler de poésie, comme des vieux singes, à raconter le vertige. C’est à dire, le vestige…

Je suis un mélange de tout ce que j’ai lu. Je n’ai pas de style, je tous les styles à la fois, trop instable par ma nature. Je dois trouver ma stabilité.

J’ai cultivé ma propre perdition. Je ne sais plus vraiment qui je suis. C’est que j’ai dû en passer pour devenir quelqu’un le risque, c’est que je devienne personne.

Des chiens noirs encore des meutes qui traversent les marées jusqu’au soleil