L’écriture ou la Vie ?
L’écriture ou la Vie ? Les deux.
L’écriture ou la Vie ? Les deux.
Se faire un nom parmi les oubliés, voilà un bel objectif.
Face à la pesanteur de l’époque, la légèreté devient une arme.
Le poète fabrique, à l’insu du monde, la sensibilité.
Je vis quand j’écris. J’écris quand je vis.
Le butineur de cathédrales.
J’ai pris le futur dans mes mains, bien décidé à ne plus l’attendre.
Un matin, je me suis éveillé en sursaut, j’avais surpris le rêve en flagrant-délit.
L’aliénation est un droit inaliénable.
Il y a en moi deux éternités : Dead Can Dance et Charles Baudelaire.
Le poète doit énerver le monde.
Je me suis privé des plus grands bonheurs, afin de pouvoir les chanter.
Comme un prisonnier chanterait la liberté.
Voilà mon secret.
J’aurais voulu me battre pour une cause. Mon problème est que ma cause elle-même a une cause, qui a aussi une autre cause, encore différente de la cause qui la précède. Au final j’en suis arrivé à la dernière des causes, à savoir l’existence de l’être humain. Comme je ne peux rien faire contre ce problème-là, j’ai arrêté de me battre.
Le monde n’a jamais été autant religieux ni si peu spirituel.
Dites à votre enfant « ne mets pas ta main derrière » et vous ferez de lui un ouvrier.
Dites lui « Mets ta main devant » et vous ferez de lui un chef d’entreprise.
J’ai toujours eu le sentiment que la vie exhaussait les voeux les plus intimes (qu’ils soient de douleur ou de bonheur), et qu’il était hypocrite de l’accuser d’injustice. Si les voeux ne se sont pas exhaussés, c’est qu’ils n’étaient pas sincères.
Je ris mais ne mords pas
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