Clous
Tout entier vers ce qui fuit
Ce qui se tait, et disparaît
Tout entier vers ce qui fuit
Ce qui se tait, et disparaît
L’amour ne sort pas des eaux sans quelques algues attachées à ses chevilles ni sans quelques angoisses.
Si l’on veut écrire quelque chose de potable
Encore faut-il commencer par tout jeter au feu
Les choses que j’aimais
Plus que jamais me sont inaccessibles
Mais plus que jamais
Je me dirige vers elles
La première phrase qui passe dans ton esprit.
Ignore-là, réserve-là.
C’est la mie, pour les oiseaux.
Je n’ai rien crée
Mais la nuit fut fertile
Je n’ai jamais rien fait que les recracher
les merveilleuses ingurgitées
Je pourrais vous montrer mille choses
Mais si je vous en montrais une seule
Rien qu’une
Peut-être tomberiez-vous fous
Les meilleurs ont tous rêvé d’être autre chose.
Faire entrer le rêve dans la vie
Par une lézarde
Par le portail
Peu importe la voie choisie
Écrire comme si nous étions Rois et Reines./ Écrire comme si nous étions une vaguelette.
Le sacré se malaxe
Avec candeur
Retenez-le
Comme un mort
J’entends la vie
Un poème n’apprend rien. Ce qu’il veut c’est enflammer.
J’ai fait le tour
je n’ai rien vu
tout éclaire
Un certain goût pour les étoiles
M’empêche de tirer le rideau
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