Tandis que je descendais
en compagnie de la faune de tes membres
dans les terrains vagues les jardins blancs
sous les arches formées de tes arceaux j’aperçus
un animal inconnu de tes tableaux, il avait
la nuit entière dans son drapeau
la nuit toute chaude qui ne dit pas son nom
ma vie passa dans l’enchevêtrement
dans l’arbre mobile de tes mains jointes
pour en ressortir plus liquide et plus rouge
Je n’ai pas vécu tant d’enfermements
que dans les serres de tes recueillements
tant de ténèbres clos que dans tes enlacements
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