Quand certaines nuits, tu ne sais plus vraiment quoi penser, quand arrivé au bout de tes efforts, tu ne retrouves plus le petit morceau de paradis que tu avais laissé-là, au milieu des jouets des mégots et des boîtes de conserves. Quand tu te dis mince j’ai dû le jeter à la poubelle sans faire attention…Et que tu te regardes, l’œil ahuri, à te sentir idiot, par le miroir pour tenter d’y trouver le réconfort d’une minute passagère…Mais non tu n’es même pas vraiment joli à regarder. Et tu n’as pas d’amoureuse. Tu n’as rien mise à part quelques promesses comme du sable scintillant qui colle entre les doigts. Arrivé au bout tu te dis qu’à trop vouloir être, tu finis par n’être rien d’autre qu’une vague invraisemblance. Soudain tu prends le parti de n’être rien…Tu saisis l’idée que tu peux être heureux infiniment pour une chose dérisoire même pas visible. Tu as rompu le rythme incessant des frustrations et des déchaînements. Tu veux vivre autrement, pas une vie comme ça, pas un coup d’épée dans l’eau…et tu as décidé, fermement, de dire ce qu’il y a au fond là…et qui bouillonne ici…comme un volcan…
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