Entends-tu toi aussi cette nuit qui s’installe ?
Un fantôme d’ébène obscurcit la ruelle,
Pose un voile sur nous, dans le ciel une étoile
Et sur toute autre chose une noirceur cruelle.
Et la nuit s’avançant, à pas longs, ordonnés,
Vient me dicter ma route et la voie très discrète
Qu’empruntent les errants, les pauvres oubliés.
Je poursuis en esprit cette route secrète.
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