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Peut-être le plaisir pour le lecteur de lire ce qu’il attendait de lire ou, au contraire, d’être surpris devant l’inattendu. Chacun son stratagème. Pourvu que la recherche du temps perdu ne soit pas une perte de temps, que la chasse au bonheur ne consiste pas à revenir bredouille, que la nouveauté ne soit pas une vieille commode louis XIV repeinte en fluo.

Du reste, je pense que le lecteur ne devrait rien savoir ce qu’il se passe dans la salle des machines. Lui, il est sur le pont, la main sur la bastingue, il regarde l’azur et le ciel. Le navire avance, il ne sait rien de la mécanique incroyable qui est la force qui le pousse sur les « gouffres amers », et ça n’a pas d’importance.

Celui qui écrit, lui, jette le charbon dans le feu. Il est seul en bas à peindre clandestinement le paysage qui constelle les yeux des voyageurs.