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Se sortir soi comme un chien
par le collier retors, jusqu’au parc
où tous les éclopés tissent le remords
leur voilure leur monte jusqu’au ciel
au-dehors
au-dehors la ville est sans rien
elle a le visage plombé
elle a les figurines désagrégées
de tant de raccourcis pris dans l’embardée
se traîner soi sur le trottoir
c’est la nuit sans abri sans le refuge
et tandis que tu mènes la guerre ordinaire
contre les volutes les passes magiques les décors
un peu de ta ruelle a coulé sur nos lèvres
un peu de poison répandu sur nos trésors