Le temps est guère propice au levant
alors tu te couches et comme chacun se couche
au même endroit toujours au même endroit
les hommes ils finissent par en faire un monticule
le jour se finit toujours
tu finis en natte d’osier en planche de cerisier
dans le dortoir où les sommeils lâchent s’ébrouent seuls
le nœud du tablier fait une tête d’enterrement
ma bouche elle ne sait plus parler
je file ma langue aux pantomimes
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