Mon admiration pour toi dont tu ne veux pas n’aura pas fini de déteindre
Mon occlusion momentanée commence tout juste sa bribe, à peine elle lève son encre
Pendant que toi tu as tracé d’une main le désespoir humain
Dans sa grande ligne
Comme un orage à la dentelle salubre
Griffure dans le ciel
À rebours de la cité ventriloque
À la pagaille noire des orfèvreries centrifuges
Tu sautes à l’envolée pour aller déséquilibrer le manège
Briser la porcelaine
Un moment
À peine un moment
Pour tout ce qui reste de l’avenir
On envoie des écrits aux déboires, de quoi se fabriquer un frêle abri
Aux extinctions sans réponses
Aux monticules désarçonnés, aux prisons magnétiques
Ton visage éclairci par son passage de nuit
À la crevaison des phosphores
Tu écris comme tu parles et c’est déjà tant
Rompre la voix sans s’avachir
Incompressible soleil
Et mille hommes en un seul
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