L’univers est peut-être une immense machine à répondre aux vœux secrets des êtres. La magie respire quelque part, quand bien même elle est absente. Elle est peut-être derrière le rideau, sous l’abattant du piano, dans les antennes du homard.
Nous pourrions dès lors mettre les couverts afin de préparer son retour, installer un bougeoir, une nappe blanche, une corbeille de fruits, un bouquet de myosotis sur la table.
Mais elle n’a plus besoin de venir s’installer, ni de s’asseoir ni de parler pour annoncer sa présence. Elle n’était pas bien loin. En fait, elle n’avait pas bougé d’un iota. Elle était là. À attendre. Sans attendre. Nous le savions bien.
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