Tu n’as rien fait que le chercher
Comme un parfum dont on oublie le cou
La voix entre les bords
Son fantôme entre les barreaux et les murs
Tu as crû parfois le retrouver au coin de la table
Là où un jour il s’était assis
Entre les planches là où
Il s’était jeté à terre
Tu l’as cherché longtemps
Jusqu’à ce qu’il soit perdu
Pour de bon dans le vent
Jusque dans l’effacement
Dès lors tu as arrêté de le chercher
Puis tu as commencé à marcher
À sentir à parler
Comme lui
C’est lui qui est revenu
Mettre en lien direct l’auteur avec le cosmos