Je suis devenu léger, à même d’être emporté
Par la pluie fertile le vent désoeuvré
Je suis devenu léger
Et j’abrite au fond de moi un étranger
C’est lui qui m’allégea
Il ne dit mot mais ne consent pas et quand
Je cesse de respirer il pousse du dedans
Je lui donne le pain trouvé le nuage
Les pensées de traverse
Il fait de la musique
avec mes os
J’abrite un étranger
C’est lui qui m’allégea
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