Plus le temps passe
et plus
je suis dénué
impropre
et harassé
Je remue
les tasses sur les étagères
les verres qui tintent
contre les faïences
– nulle réponse ?-
Polyphonie nocturne et tranquille
quand
la nuit, chacun
s’est endormi
je prends la place
qui a toujours été mienne
près de la bibliothèque
devant la fenêtre
la main sur une page
l’œil tourné vers le jardin
veillé par les étoiles
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