Le doute est le nom d’une caverne. Les parois sont des rasoirs. Elles sont couvertes de sang. Les dessins aux murs n’ont plus de signification. Les mains aux murs sont celles d’un autre. Pas de minéraux de valeur. Nulle pierre précieuse. Nulle cavité saline scintillante. L’obscurité en abondance. Une flamme, ancienne et muette, réside tout de même ici. Figure allégorique et fragile du soleil. Il ne faut pas la perdre. Le doute n’est pas une ruine, au sein de laquelle se côtoient araignées et lézards. Il n’est pas le plateau isolé et poussiéreux d’une mésa. Le doute est le nom d’une caverne. L’hésitation d’une naissance.
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