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J’ai des rêves flous dont je vous fait don, la vague
est passée tôt ce matin, prendre mes affaires
ô elle reviendra bien demain, en attendant
Seul sur cette île déserte je flâne
Je cherche le coquillage opalescent
Qui voudra bien de moi, car je n’aime
que l’amour nu, lui-même inconsolé
et brillant, prenez tout, ou ne prenez rien
Mais ne faîtes pas les choses à moitié
Car je ne veux pas d’une vie grise, je la veux
blanche ou noire, lumineuse ou remplie d’ombre
Mais comprenez-moi surtout, sinon
je vous laisserai seul au matin, comme une vague
et reviendrai le lendemain, discrètement, voir si vous avez changé
si vous n’avez pas la poésie alors, vous ne comprendrez plus
ce que je voulais vous offrir, un peu
de soleil mêlé à la mer, comme disait l’autre