Faire un peu de sable et d’eau et dormir dans le château
Regarder le mur où suintent les vieilles étoiles
Certains l’appellent le ciel
Le ciel ?
Je n’ai pas tant soif de délires
As-tu vu mon rêve taillé dans le bois sec du chêne
Dans le sac en papier
Je n’ai pas tant soif de voûtes et d’hirondelles
La nuit est belle la Lune l’est tout autant
On croirait qu’elle danse
Ne flotte t-elle pas ?
Tout en haut oui
Je grimperais volontiers
Elastiquement au nuage ridé que la chimère habite
Au parfum de ta muqueuse
Je prendrais volontiers la deuxième parallèle
Lorsque tu regardes l’onde t’arrêtes-tu à ton reflet
Comment voir ce qui succinctement traverse la brume
Un oiseau peut-être
Il est fou de songer à tout ce que porte le vent
Comment savoir ce qui voyage les eaux
J’ai vu le monde dans la goutte salée de ton rire
Dans le pli de ton recueil
Le mausolée, le sycomore de ton sarcophage
Dans toutes ces racines laissées seules
Et dans la mort j’ai vu danser tes yeux denses
Arides et sans être gênés
Comment connaître le ciel profond que tu habites
Est-il coloré
A t-il du répondant
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