Extrais le bleu du métal
le vert transparent de l’émeraude
le blanc étendu de cette peau tachetée
l’or d’une chevelure brune
Extrais le cri dissolu du murmure
l’élément solide de l’océan
le corps dans les ramifications du parfum
le passage dans la cloison
Extrais de la richesse l’exécrable pourriture
le voile mouillé du soleil
Le perméable dans les regards sensibles
l’éternel dans l’évaporation
Extrais les concerts de la lèvre fermée
l’animé de l’imperceptible
le rideau du mensonge devant le sublime
l’adieu dans l’amour et la peine étrange
Extrais de la ligne idéale la trajectoire brisée
le nocturne enfoui dans l’incandescence
la dévastation dans le calme apaisant
le rouge de nos ciels uniformes
Extrais du vacarme cette voix isolée
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