J’ai connu et je connais toujours, parfois, l’absence de plancher. Ce que d’aucun nomment une crise d’angoisse et qui est, aussi (tout ceci n’est pas qu’une affaire de point de vue ?), une sorte de révélation, fenêtre qui s’ouvre sur une vie dénuée des préceptes, des rêves ordinaires, des journées remplies de banalités.
Pratiquement tout ce que la culture occidentale veut fuir à tout prix est exactement ce qui peut attenter à la raison d’exister, à la justification de sa vie.
L’esprit, à tout prix, veut s’accrocher aux branches. À tout ce qu’il peut trouver. Il veut rester sur la terre ferme.
C’est pourtant bien simple, les accès de panique sont une réaction somme toute normale, non mortelle, de l’esprit face au monde absurde qui l’entoure. Un trou d’air.
Je pourrai décrire le mécanisme plus précisément, je m’y attarderai sans doute un jour.
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