Un de plus. un de moins.
Asphyxiés. la poitrine compressée. par le temps. par le désastre des vivants. par l’absence considérable. par la mort du dedans. l’arrachement. le vide perpétuel d’un essentiel manquant. rêves de vie passées. d’idéals vaporeux. de visages aimants.
Il n’y a plus de voies possibles dans un monde nivelé. buter sur les nuits inhumaines. l’incoercible bruit. oubliés ou aimés le temps d’une mélodie porteuse. le temps d’un précaire embrasement. vivre et mourir. sur le rien d’avoir été.
L’écrit vain ? les feuilles sont elles déjà mortes ? souffrir c’est encore vivre même au bout de la ligne
une telle mélancolie quand d’autres voient dans cet espace un souffle de paix un lieu de mémoire apaisé
//le vide perpétuel d’un essentiel manquant// mais le temps passe qui détourne le regard vers l’ailleurs …
Comment dire ? je deviens fan de vos mots même emprunts de tant de souffrances