Je dédie à tous les corps esseulés
À tous les ponts métalliques
Aux nuits claudiquantes, aux refrains égarés
Aux instincts dérobés
Aux bouches ouvertes aux sonorités
Je dévie de la marche
Je dédie ce tracé clair
Les mains qui nous regardent
Rêvent de pianotements
Les hanches qui nous observent
Rêvent de clapotis sur les traversins
As-tu déjà connu l’ivresse des pôles, la syllabe biaisée
Des touches qui se promènent ? Absurde comme l’éternité ?
Partiale comme la chute d’un pétale de raison
En proie aux vents contraires ? L’étoile sous ton toit, la guerre
Sous ton toit l’amour
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