Écoute, le monde s’est tu il a fui
Dans la boîte à musique dans la laine portée, le creux
de l’oreiller a t-il fui ou bien est-ce nous le monde
n’est plus comme il était ni hier ni les jours
qui se suivaient évaporé dans les champs dans l’espace
Ce rien dans tes mains comme subsiste ton visage je rêve
De lacs sombres et d’oiseaux de passage, atmosphère variée
Rafraîchie de la nuit, profonde un parfum de fin des temps
Remonte de ta lampe comment fais-tu enfermes-tu
le soleil dans les plis de ton corps tu
le caches dans ta cage aux colibris, je suis passé
plusieurs fois écoute comme le monde s’est tu il ne dit plus rien
il n’est plus quand on l’oublie, n’est plus qu’une vague
marrée montante une onde sonore à peine
À peine dicible, tremblante peut-être c’était donc ça si peu de choses
C’était donc ça de la cendre peut-être du sable dans les yeux
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