« J’ai fait un rêve », me dit-elle. C’était beau. et tellement simple, logique. Terrifiant. Dans ce rêve. un animal me ronge, je ne le distingue pas. il puisait sa force dans mon anéantissement. Il passait. et mes yeux ne suffisaient pas pour le voir. il m’habitait. je m’habituais. et je tenais à lui comme à un ruisseau. au milieu de la terre aride. il ne m’écoute pas. il boit. tout simplement. et me ronge à mesure que je regarde les étoiles, croyant les voir. à la fin je me disais. c’était donc ça. l’horizon. la beauté. il m’habitait. si entièrement. qu’il alla jusqu’à prendre mon nom. voyager pour moi, partout dans le monde. c’était donc lui qui faisait tourner le globe. qui nous rendait fous. je pu comprendre son mécanisme. à peine. en deviner l’ampleur. et je compris le sens du mot : s’affranchir. Un peu plus tard, tu te réveillais.
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