On hésite à livrer au monde nos éparpillements, nos chères et magnanimes étoiles personnelles. C’est qu’elles pourraient décamper d’un coup, en cortèges, sans un geste d’adieu. Sans mot sur le frigo, sans promesse de retour prochain, sans rien. Vexées peut-être d’avoir été livrées à de glabres embûches.
Solidement gainé dans la conque du retenu, on ne court pas grand risque, sinon de voir le prolifique devenir hésitant, l’hésitant devenir interlope un jour, quand le faisceau n’y sera plus, et quand nos petites étoiles personnelles auront terminé de se figer dans la glace. Il n’est pas bien difficile d’ouvrir en grand le cœur, pour le reste, c’est un travail de récoltes et d’offrandes. D’offrandes, surtout.
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