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Comme la pulsion se dérobe dés qu’on implore sa présence. Ne jamais rien demander aux poètes. Laisser entendre, si tu veux, rien d’autre. Un amalgame de phrases pour se concentrer sur un seul passage, une naïve poésie en apothéose. Quelle rétraction, sinon, de ces présents alignements, une personnalité réduite à son seul emblème. Le sortilège est de briser la voix. Comme le fichage d’identités plaqué sur les toiles, tu n’as pas qu’un regret, tu n’as pas qu’une seule vue, tout cela sera vu plus tard par ceux qui partiront à la recherche de tes voies, ce n’est pas ton travail, tu viens juste d’inventer un nouveau sel. Les répercussions montrent aux fenêtres que les visages sont de passage, les extractions au beau milieu des œuvres doivent rester attachées à ce qui les a materné, les sondes, les reflux, la beauté. Que ces pierreries envisagées comme une création, croulent sous leur poids de guimauve. Que cette question posée sur soi ne doit pas venir du passé, mais d’un grand océan à venir, pour ne serait-ce que le voir, une seule fois, la vue d’un vertige ou d’une assemblée d’idéales feintes, seulement puisées dans l’artifice, ce faux-semblant, cet irréel, trop clair pour l’oeil de l’esprit, trop de savoir et trop d’abondance donne une cascade intermittente.