Tu doutes des environs des clochers et des luxures
Des étincelles et de ta patience, du phénomène de la transpiration
Tu doutes de ton visage de la première ridule, des rigoles salubres de la clarté de ton rire
De ton âge du temps de réussir, de la pensée des autres, des livres des opinions
De la viande coupée en quartiers et du 100% coton, de tes poèmes, de la quadrature
Des promesses, de l’heure, tu doutes du spectacle et des tâches ménagères
De l’amour, de l’écriture et de l’impossible, du soleil blanc l’été rouge l’hiver du monde
Des marches et des souris prises au piège, des rencontres, des masques en papier
Des plages de galets, tu doutes de toi-même des caravanes, des brioches bio des clowns
De ta cocotte minute de ta serrure et de ta réussite, de ta voix du sens du vent des souvenirs
De la sincérité, de ton voyage et des étoiles tes peintures tu doutes de la poussière
De la réalité des marionnettes des splendeurs, du concubinage et des larmes latentes
De tes pas de ton ombre, de ton écharpe tu doutes de ta joie de la cambrure des lignes
Mais tu ne doutes pas de ta douleur
Et chaque soir tu t’allonges côte à côte avec la mort
À la fin
Je poserai une fleur sur ta tombe
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