Le temps parfois s’oublie
Le temps d’une minute
Pendant que la pluie dense
Déverse sur les toits
Les toits ensevelis
Des pensées de soleil
Tout ton corps abrité
Sous la peau d’une mue
Attend desesperé
Un bonheur minuté
Dans le coin d’une rue
Dans la fibre de l’arbre
Sur la table de nuit
Dans les terres sauvages
Le temps s’oublie parfois
Penché sur la musique
Sur l’odeur d’une peau
Dans la pensée de l’autre
Les oiseaux et les gens
Chassent des joies de vivre
Comme on chasse l’étoile
Aux reflets magnétiques
Même les années vaines
Ont leurs propres alcools
Minutes oubliées
Aux comptoirs des nuées
Survivre comme il pleut
À l’ombre des averses
Les doigts que nous touchons
Les yeux où nous baignons
Un feu se diluant
Dans un vase d’eau claire
Entraîné par les bruits
Le temps s’oublie le temps
De ton rire fertile
Une octave imprévue
Dans un jour ordinaire
Rester là guetter l’heure
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