L’heure est à la déroute. Les jours me compriment. Le soleil fond sous le paysage. J’ai l’air absent. Je crois que je le suis. Un fantôme. Avec sa laisse. L’heure est à la perdition. Au néant. À L’esseulé. À l’épuisé.
Grandir, en vrai, c’est cesser de justifier son existence.
Je suis ceci. Je ne suis rien de plus. Et je peux l’écrire.
Le Nagual est l’être qui rêve de nous à notre insu.
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