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Si nous parlons de l’éternité qui précède notre naissance, de l’éternité qui suivra notre mort. Si on parle de la vie que mènent ce que nous aimons dans nos imaginations, à leur insu.
Si, en allant plus loin, pour le jour où on découvrira que nous ne sommes pas plus l’être dont rêve le papillon, que le papillon qui rêve de nous. Si on parle de l’univers en entier plutôt que de notre minuscule planète perdue.
Alors non, le réel, décidément, est peut-être beaucoup ici et maintenant, parce que nous nous y accrochons de toutes nos forces, pour justifier nos existences, et pourtant il n’est rien, une poussière à côté de tout ce qui est en-dehors de ce concept fumeux.
Mais peut importe si ne nous en rendons pas compte maintenant, nous aurons toute une éternité pour le faire.

En attendant, le manège continue, et je vais faire mes courses au franprix.