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Je ne sais pourquoi, parfois, lorsque je suis dans mon lit et que je ne trouve pas le sommeil, me prend l’envie parfois de me lever, de coucher à nouveau quelques mots sur le papier, comme si je m’adressais aux amis qui me manquent, aux artistes que j’aime, aux écrivains, à ces absents qui peuplent mes pensées. Malgré l’heure, et malgré le fait que je devrai me lever demain matin pour aller travailler, et sous l’infatigable pression de l’heure qui écourte mes phrases, j’ai envie d’écrire quelques mots, d’écouter quelques chansons. De laisser venir en moi quelques pensées brûlantes qui me rappellent la passion.
J’ai toujours parfois ces moments d’élévations. Je n’ai pas, malgré mon silence en ce moment en écriture, perdu ce lien mystique.

Je vais bien. Je suis mieux dans ma vie. Je suis mieux entouré. Je m’en veux par contre d’écrire si peu souvent. J’ai parfois l’impression de me gâcher moi-même. Dans ces moments-là, lâchement, je repousse les choses dans le tiroir nommé « plus tard ».

Jusqu’à ce qu’un beau jour le tiroir déborde, et que quelques feuilles retombent sur le présent…

 

 

Mes détresses, mes tristesses me manqueraient t-elles ?