C’est au milieu du chaos qu’on décrit le mieux la sérénité.
Tout ça, toutes ces saloperies, c’est humain après tout, non.
Si on avait le choix, entre garder le silence et parler…
On ne choisirait aucun des deux ou peut-être même les deux à la fois.
À creuser sans cesse dans sa lucidité on arrive au fond des choses où tout est vain.
Je suis absolument, résolument du bon côté, je le sais.
J’espère toujours qu’on va me donner tort, je déteste avoir raison.
En disant ça j’espère passer pour un type bien et généreux.
Il faut en avoir vécu des choses cruelles pour tenter d’être soi-même avant de mourir juste un peu une minute peut-être.
La folie est peut-être un état normal dans un monde qui ne l’est pas. Il reste toujours une consolation, quelque part.
J’aime aller jusqu’au bout de ma folie et en sortir indemne. Peut-être même en sortir plus vierge encore. Parce que ce n’est qu’un jeu finalement.
Peut-être que pour s’affranchir il faut d’abord succomber à l’obéissance.
Juste après le désespoir on peut trouver un peu d’aurore.
Commentaires récents