On peut, si on le désire, aller récupérer mes pages, elles sont dans la corbeille ou peut-être, déjà, dans le conteneur en bas de la maison, ou dans le camion, ou même, dans le dépotoir ou brûlées dans l’usine de recyclage…À peine suffisantes pour renaître en sacs en plastique, en bouteilles d’eau, en cartons, prêts à l’exportation. Un peu comme nous à la fin, voués à la recycle, qui feront pousser des fleurs et des mauvaises herbes avec notre intimité quand elle sera toute endormie dans la terre, et changée en regrets, heu, en engrais.
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