Ce soir tu ne sens rien
les promeneurs ont sombré dans la chaleur de leur lit
ni féeries à prélever dans les arbres changeants
ni territoire à conquérir ni figures tracées
sur le tableau resté noir
tu as beau lire te couvrir creuser
tu as beau t’écouter mentir, le vide
l’hiver ont tous deux remporté la guerre
ce soir est figé dans sa lenteur stérile
rien ne t’a répondu
tu es si loin que tu ne sais plus
l’équation existentielle : l’homme, animal solitaire affligé d’un esprit de troupeau De cette contradiction sont nées de belles pages signées Tourments et Poésie …
//le vide
l’hiver ont tous deux remporté la guerre
ce soir est figé dans sa lenteur stérile// (un petit air baudelairien, non ? c’est bon en bouche
Et mon message ! J’avais dit : dire qu’on devait se voir ce soir là.
La nouille, j’aime bien tes commentaires et en même temps ils m’exténuent, ici ou ailleurs. Comme s’il fallait faire tant d’effort d’intelligence pour dire quelque chose d’utile à l’auteur. Comme si ce qu’on ressent devait être vêtu.
Es-tu si timide, ou pudique ? suis-je si complexée ?
😉
Bon, zeio, vire-moi si je joue hors jeu.
» sur le tableau resté noir. »….quelle image
immense
à Claire : ??? je m’exprime si mal ??? je m’efforce de traduire un ressenti … le mien avec mes mots (qui – je vous l’accorde – font partie de ce que je suis) et les images qui me viennent en lisant l’oeuvre d’autrui
Certes je pourrais écrire seulement (ça m’arrive d’ailleurs) : » j’ai aimé » ou « je suis passée vous lire » ou » ama c’est nul » mais ayant ce que je considère la chance de lire un contemporain, je fais un effort d’analyse… Si cela trouble l’auteur, il me le dit et j’arrête !
Moi, j’apprécie quand on prend le temps d’exprimer une émotion née d’une lecture poétique mais rien n’oblige à lire (l) (m) es commentaires…
La véritable question est : en tant que Poète, êtes vous intéressée par le « rendu émotionnel’ de vos poèmes chez le lecteur (d’où la publication et parfois le débat ) ou vous satisfaisez-vous de l’écriture ???
Bref, je m’en veux beaucoup de vous occasionner tant de fatigues Rassurez vous cependant, je suis loin de commenter à chaque publication Ouf >!
Non, c’était juste un moment, une sensation face à un truc qui me semblait un peu trop compliqué.
Et oui… il est terrible qu’il faille toujours habiller ses pensées de ressenti !
Sériellement, ça n’a pas d’importance : nul ne demande à là chair d’être peau.
Hey Salut Serioscal. Content, vraiment, de te lire par ici.
Hé hé… je veille 🙂