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Ce soir tu ne sens rien
les promeneurs ont sombré dans la chaleur de leur lit
ni féeries à prélever dans les arbres changeants
ni territoire à conquérir ni figures tracées
sur le tableau resté noir
tu as beau lire te couvrir creuser
tu as beau t’écouter mentir, le vide
l’hiver ont tous deux remporté la guerre
ce soir est figé dans sa lenteur stérile
rien ne t’a répondu
tu es si loin que tu ne sais plus