Il nous reste peu, en fin de compte. C’est comme si, finalement, tu avais peu connu la vie. Auparavant tu étais dans l’attente. Parfois la tristesse se venge dans une soudaine giclée de bonheur. Je te l’avais dit, il me semble, il faut y croire encore. Si tu t’agrippes à mes doigts je t’aiderai à te reconnaître dans ce paradis amoncelé. Ne me perds pas surtout, je leur parlerai de toi. Soulève un peu ce scaphandre, je crois que, lentement, tu commences à devenir toi-même. C’est ainsi qu’on s’abandonne à l’existence. C’est un bel opéra, on peut entendre des comiques faire leur comptes sur leur fabuleuse médiocrité.
A aucun moment tu n’as songé que c’était impossible, maintenant le jour vient, c’est l’heure.
Commentaires récents