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Parfois il entre dans la maison, je l’entends
dans les combles gratter le bois déplacer les grains
est-ce un mulot un loir une pensée je vois
les araignées tisser les toiles pour le retenir
le chat lever un œil, la chambre se tiédir je l’entends
parfois cet air habité ce vent venu de loin
des calottes polaires des bouches inconnues
il veut faire partie de la demeure, il veut le couvert
la chaise le versant, il investit les lieux
puis repus retourne d’où il est venu, nous laissant
démunis les bras nus