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edward-steichen-femme-floue

Un jour, tu refermeras l’ombrelle et tout ceci
coulera dans l’eau comme les ancres
tout ceci qui nous ensorcela
disparaîtra dans l’étang, dans le fort, pris au piège du temps
de la vie, de tout ce qui se dérobe à ton piano
dix doigts pour commencer le château
la cueillette des cerises, le repas des oiseaux
nous avons beau voyager retenir l’eau, toujours je vois
la nuit les arbres les manteaux
un jour tu refermeras l’ombrelle et tout ceci
coulera dans l’eau comme les pierres
tout ceci qui nous ensorcela