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Je sais bien, le temps se fait vieux mais regarde si tu n’as pas quelques nouvelles sources, sous le jour
Sous les confettis après les fêtes, quelques pensées incendiées
Quelques tristesses même, tout ce qui touche, le grand écart
L’illusion qu’importe. Toutes les portes ne sont pas ouvertes tu le sais bien regarde
La mer depuis ton siège, il reste des territoires inconnus fais le tri,
Fouille les tiroirs que sais-je, creuse encore les journées
Même sans plénitudes, l’arrondi des angles la faillite des choses
Les routes de traverse et les solutions
Cherche encore un peu sous la membrane, la visite du château les commerces
Sans matière, avance nous verrons bien ce qu’il adviendra
De toutes ces choses, tout n’est pas mort le temps la vie
Sous les ailes des insectes bleus, tu n’as plus rien à perdre il est temps de le dire
Désormais tel que tu es c’est à dire plus rien, extrais-toi de ton scaphandre
De ta salle d’attente, mets ta peau sur la table puise dans l’ombre l’écho distinct
Des clochers intérieurs, devant toi le territoire à investir
Le pays à nommer, les voix à détenir