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Étrangère à mon rêve, clandestine
Capricieuse et cruelle, divinité de sel
Aux reflets auréolés des ors factices
Douloureuse et lascive, ignorante
Indécise et pleurante, sans écho
Dans les couloirs de mes propres nues
Mon esclave ma perdition le trésor muet qui me ronge
Mon miroir qui ne me réfléchit plus, mon souvenir
Que je tente de ranimer vieil incendie vieux crépuscule
Ancien rêve des dieux endormis, les paumes de tes mains
Qui recèlent les trésors dont je rêve, sommeil sans rêves
Beauté fertile, étincelle dérisoire, mon obstacle, mon travail
Ce qui sans cesse va mourir tout en renaissant
Ma gêne, mon mépris ma peur, mon paradis